LORSQUE TU ES PARTIE - Eric LENOIR / Pascal BLONDIAUX



https://www.le-crayon-du-parolier.com/t11012-lorsque-tu-es-partie-bardamu-eric-le-noir#75925

J'ai oublié les notes qui jouaient la passion
J'ai oublié les mots qui donnaient l'émotion
J'ai oublié la vie
Lorsque tu es partie

J'ai trouvé la rancœur quand l'aube devient grise
J'ai connu la terreur lorsque la voix se brise
Et le froid de la nuit
Lorsque tu es partie

Y a pas de beaux discours
Y a pas de solution
Lorsque meurt un amour
Pas de consolation...

J'ai espéré la voix qui dirait je reviens
Figé devant la porte à la place du chien
Etouffant tous les cris
Lorsque tu es partie

J'ai relu tous les livres que tu avais touché
Et conservé les draps où tu t'étais couché
J'ai aimé la folie
Lorsque tu es partie

Y a pas de beaux discours
Y a pas de solution
Lorsque meurt un amour
Pas de consolation...

J'aurai voulu crier : Mon amour je regrette
Mais je viens d'écraser ma dernière cigarette
Sur ma table de nuit
Puisque tu es partie

Je vais aller marcher dans les vapeurs du port
Où l'on croise parfois la folie et la mort
S'ils me prennent tant pis
Puisque tu es partie

Y a pas de beaux discours
Y a pas de solution
Lorsque meurt un amour
Pas de consolation...

J'ai trouvé la rancœur quand l'aube devient grise
J'ai connu la terreur lorsque la voix se brise
Et le froid de la nuit
Lorsque tu es partie...

ESTRELLA

Musique : Eric Guérin - Paroles : Pascal Blondiaux

https://www.le-crayon-du-parolier.com/t11073-estrella-bardamu-eric-le-noir

 

 

Je suis un loup amer qui se guide aux étoiles
Dans la nuit sur la mer, l'océan de la toile
L'une d'elles scintille et guide mon radeau
Je suis Mars et Vénus me parle de là-haut...

A des années lumières flirter ne fait pas mal
Quand on parle d'amour, ce n'est pas immoral
Je suis un dieu perdu au milieu des héros
Qui regarde Vénus et qui rêve tout haut

Estrella
Séductrice belle et fatale
Ne pars pas
Viens donc cueillir la fleur du mâle
Je veux écrire des mots d'amour
Qui disparaissent avec le jour...

Le matin dans la nuit, le soir dans ta lumière
Tes mots sont le nectar d'un amour éphémère
Je suis ivre et pourtant, ta coupe je la bois
Oubliant mes serments, j'ai largué Nausicaa

Estrella
Séductrice belle et fatale
Ne pars pas
Viens donc cueillir la fleur du mâle
Je veux écrire des mots d'amour
Qui disparaissent avec le jour...

 

 

 

 

 

 

LES OMBRES

Musique et chant : Milady Write / Paroles : Pascal BLONDIAUX

www.aht.li/2509680/des_ombres_2.mp3

 

Des ombres sous la pluie

Se gèlent dans la nuit

En attendant leur chance

en attendant minuit

 

Des ombres dans ta vie

Assassinent l'envie

Et tu restes en souffrance

Et tu restes interdit

 

Il y a des ombres partout

Qui se glissent entre nous

Pour mieux nous séparer

Pour qu'on soit rien du tout

J'aurai voulu t'aimer

Bien mieux

J'aurai voulu t'aimer

Un peu

 

Ces ombres mon chéri

Qui bousillent nos vies

Je vais leur faire la peau

Même si tu l'interdis

 

Je te veux dans mes nuits

Je te veux dans mon lit

Je veux lécher ta peau

Et entendre tes cris

 

Tes ombres je m'en fous

Moi, je suis prête à tout

Prête à ne rien céder

Prête à te rendre fou

Je veux pouvoir t'aimer

Bien mieux

Je veux pouvoir t'aimer

Un peu

 

 

CHANSON A BOIRE

 

 

 

www.youtube.com/watch?v=UumheC8zeN8

 

Ne plus parler...
ne plus penser
laisser les mots couler
comme ça, pour rien
Pour rire...
Ne plus savoir
ne plus vouloir
et dans le noir, glisser
le mal, le bien
ou pire...

 

Chanson à boire
le désespoir
a la bouteille
Chanson à lécher
les sanglots
sur le goulot
Et puis sombrer dans le sommeil
sur les désaccords du piano...

Ne rien chercher
ne rien trouver
sur le piano jouer
n'importe quoi
sourire...
Une chanson
sans illusion
parler de toi, aimer
s'intoxiquer
souffrir...

Chanson à boire
le désespoir
a la bouteille
Chanson à lécher
les sanglots
sur le goulot
Et puis sombrer dans le sommeil
sur les désaccords du piano...

Ne pas crier
ne plus pleurer
taire les sanglots, forcer
le cœur, jusqu'au
délire
Et puis fumer
s’alcooliser
Boire comme un trou, casser
sa voix et puis
écrire

Cette chanson à boire
le désespoir
a la bouteille
Chanson à lécher
les sanglots
sur le goulot
Et puis sombrer dans le sommeil
sur les désaccords du piano...

 

 

 

 

L'HOMME TRANQUILLE

 

 

 

www.youtube.com/watch?v=9fFg7YMiAYI

 

 

Il est rentré comme tous les soirs
Après l'usine
Mais ce soir il rentre un peut plus tôt
Il entend du bruit sa femme l'attends
Dans la cuisine
Il vient d'accrocher son manteau

Salut mon homme comment ça va
Mais ce soir il ne répond pas
Ce soir il a les yeux mouillés
Il dit qu'il est très fatigué

Il va dans le salon, il veut se
Verser un verre
Pour trouver en lui le courage
D'expliquer à son amour
Que ce soir l'univers
Et leur bonheur ont fait naufrage

Il regarde tout autour de lui
La maison, le jardin, le puits
Ce qui faisait toute sa vie
Tout ça sera bientôt fini

Y a rien de personnel qu'il lui a dit
Le patron
La décision vient de plus haut
C'est la crise, vous et vos copains
Payez l'addition
On délocalise au Congo

Il retourne dans la cuisine
Il embrasse son héroïne
Lui dit « Je ne mangerai pas,
Je dois sortir, ne m'attend pas »

Demain dans les journaux il aura son portrait
Pris entre deux gendarmes devant l’usine en feu
Et quand devant le juge il devra s'expliquer
Il répondra « Putain maintenant j'me sens mieux... »

Il est rentré comme tous les soirs
Après l'usine
Mais il a repris son manteau

Un homme tranquille, pas un héros

 

 

 

 

 

 

 

Au fond des garages

 

https://www.youtube.com/watch?v=o71stv4oVbY&feature=youtu.be

 

C'était y a longtemps

Les samedi soirs on dansait

On avait quinze ans

C'était le temps des boums

Au fond des garages

On était plus des enfants sages...

 

C'était y a longtemps

Et tu savais danser

Bouger tes quinze ans

Et moi à la sono

Au fond du garage

Amoureux de ton doux visage

 

Passe les jours et les semaines

Et les années

Mais j'ai toujours autant de peine

A oublier

Même si la vie a fait de nous

Des étrangers

L'instant de nos premiers baisers

 

C'était y a longtemps

On passait un vieux slow

Serré tendrement

Puis on s'est embrassé

Au fond du garage

Une main posée sur ton corsage

 

C'était y a longtemps

On s'est revu un soir

On a plus quinze ans

Les années ont passé

Au fond des garages

Y a des souvenirs d'un autre âge...

 

 

 

 

I have a dream

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=d7kQU1ITs-Q&feature=youtu.be

 

I have a dream, il disait

I have a dream, ils chantaient

I have a dream, j'espérai

Boulevard du crime, ils l'ont tué

 

Quand se dessine un espoir

Bougeant les lignes du peuple noir

I have a dream, au milieu de la fête

On assassine un prophète

 

Et c'est toujours pareil, on fait des grands discours

On fait des grands serments

On parle de liberté et on parle d'amour

Devant les innocents

Mais qu'on soit Luther King ou qu'on soit Sankara

Ça fini dans le sang

Malheur à ceux qui aiment, l'intégrité n'est pas

Le chemin des puissants

 

Et on envoie le peuple défiler dans la rue

Pour la révolution

Et je vois ces enfants avec les yeux perdus

A la télévision

Et je vois les rapaces s'emparer du pouvoir

Au nom des héros morts

Et tous ces pauvres gens abandonner l'espoir

D'être un jour les plus forts...

 

 

 

C'était mieux avant

 

Paroles et musiques : Pascal Blondiaux

Arrangement - Chant : Nicolas Rugolo

à écouter  ici

 

Ils vivent seuls avec Maman

Dans de très beaux appartements

En plein Paris

Et tous les soirs ils font la fête

En retrouvant sur internet

Des tas « d'amis ».

Tous les soirs ils sont connectés

Avec des gens du monde entier

 

Mais c'était mieux avant

Quand les potes avaient des voitures

Et qu'on partait à l'aventure

Et qu'on laissait du temps au temps

Oui c'était mieux avant

Quand on retrouvait ses copains

François, Gérard ou bien Lucien

En bas de son appartements

Des vrais gens avec des vrais noms

Pas des avatars à la con...

 

Ils vivent seuls avec leurs bières

Dans les banlieues de leur misère

Et ça les mines

Alors pour pas devenir fou

Ils se sont inscrit sur Badoo

C'est la déprime

Ils font l'amour avec des mots

En fantasmant sur des photos

 

Mais c'était mieux avant

Quand on rencontrait chez des potes

Des filles qui gardaient leur culotte

Et qu'on laissait du temps au temps

Oui c'était mieux avant

Quand elles étaient un peu farouches

Et que l'eau glacée sous la douche

Était le seul médicament

Qu'il fallait ramer comme un fou

Pour obtenir un rendez vous

 

 

Oui, c'était mieux avant

Quand frolant le bout de leur doigts

On atteignait le Nirvana

Et qu'on prenait tout notre temps

C'était bien mieux avant

Quand après un premier baiser

Elles se laissaient raccompagner

Et qu'on rentrait seuls en chantant

Mais aujourd'hui l'informatique

Flingue les derniers romantiques

 

 

 

A l'Elysée

 

https://www.youtube.com/watch?v=srrs4moDU8c

 

J'étais qu'un marmot, dès que se pointait les congés

Dans mon sac à dos, j'enfournais mes affaires d'été

Après une attente qui durait parfois une année

Mon oncle et ma tante étaient contents quand j'arrivais

Z'avaient pas d'argent et ils partaient pas en vacances

Leur appartement était petit, pas d'importance

Y avait les trottoir d'la rue d'en face et les copains

Et puis tous les soirs j'avais droit à mon verre de vin

 

C'était le temps de l'insouciance, on se foutait de tout

C'était le temps de l'innocence, on était un peu fous

Y avait trois chaînes à la télé, mais ça nous suffisait

A l'Elysée y avait Giscard, on s'en foutait

 

Et puis j'ai grandi, et puis il a fallu bosser

J'avais pas envie mais faut bien payer son loyer

J'ai connu des Dames et j'ai fini par me marier

J'ai vendu mon âme et puis un jour j'ai divorcé

Je sais plus comment, j'ai fini par emménager

Dans l'appartement qu'un jour Tonton a du quitter

Mais sur les trottoirs il n'y a plus que des magasins

Et tous les soirs je chante pour ma bouteille de vin

 

Fini le temps de l'insouciance dans ce monde de fou

Y a le Ministre des finances qui veut nous prendre tout

Y a cent trois chaînes à la télé, mais faut être abonné

Pourtant on a eu Mitterrand à l'Elysée

Je chante des chansons qui disent que c'était mieux avant

Mais j'ai pas d'machine pour pouvoir remonter le temps

Les politiciens nous parlent d'improbables futurs

J'veux revoir Tata qui préparait ses confitures

 

Je veux retourner en enfance, tant pis si je suis fou

Et danser sur « J'habite en France » du grand Michel Sardou

M'endormir sur les émissions de Gilbert Carpentier

Aujourd'hui y a plus qu'des fantômes à l'Elysée...

 

 

 

 

Ephémères

 

https://www.youtube.com/watch?v=bI0BpMSmjts&feature=youtu.be

 

EPHEMERES

 

Nous sommes tous des éphémères

Qui marchent derrière un cercueil

En pleurant celui qu'on enterre

En grelottant

Dans nos habits de deuil

Regarde ce petit troupeau

Larmoyant et de noir vêtu

A petits pas et sans un mot

Qui avance dans

Un silence absolu

 

Et Toi tu ne dis rien

Et toi on t'entend pas

Faut croire que tu t'en fous

Que t'es resté chez toi

Et Toi tu ne dis rien

Et Toi on t'entend pas

Faut croire que tu t'en fous

Moi je crois,

Que tu n'existes pas

 

On va nous dire que c'est normal

Qu'en novembre le ciel est gris

Que c'est plutôt bien d'avoir mal

On va nous dire

Que la mort c'est la vie

Puis vont défiler tous ces gens

Avec du miel dans les mots

Compassionnels et bienveillants

Je ne veux pas

Entendre ces idiots

 

 

 

 

Manque de toi

Paroles : Rëverie de Plume

Musique Pascal Blondiaux

 

https://www.youtube.com/watch?v=tttnMOBWizw

 

 

Remuer ciel et terre
Je n’ai pas le courage,
Dis-moi à quoi ça sert
De te garder en cage.
Mais plus que de courage
J’ai le manque de toi,
J’ai le manque de toi.

Que tu n’aimes que moi
Je n’ai plus l’ambition,
Tu t’éloignes de moi
Je me sens moribond,
Bien plus que d’ambition
J’ai le manque de toi,
J’ai le manque de toi.

 

Continuer de vivre
Je n’en ai plus envie,
Je suis un bateau ivre
Chahuté par la vie,
Et bien plus que d’envie
J’ai le manque de toi,
J’ai le manque de toi.

 

Me battre comme un lion
Je n’en ai plus la force,
J’ai le cœur en haillons
Lorsque pointe l’aurore,
Encore plus que de force
J’ai le manque de toi,
J’ai le manque de toi.



 

 

 

 

 

 

La star du hall de gare

 

 

www.youtube.com/watch?v=hnuzoWVLtkw&feature=youtu.be

 

Elle est gaulée comme une

Star de Music-hall

Elle descend l'escalier

Et ses jambes m'affolent

Elle sait bien qu'elle est belle

Et elle en fait des tonnes

Son regard circulaire

Pétrifie tous les hommes...

 

Le Diable l'a doté

De courbes atomiques

Qui dégagent des ondes

Plus ou moins maléfiques

Mais pas un Dom Juan

N'ose s'approcher d'elle

Tremblant d'être changé

En une statue de sel...

 

Elle attire tous les regards

On pense à elle tous les soirs

En fantasmant dans nos plumards

C'est la star...du Hall de gare.

 

Elle passe devant nous

Toujours sans un sourire

Et derrière les frustrés

Se tapent des délires

Imaginent sa vie

Et ses nuits incertaines

Des mots où se mélangent

Le désir et la haine

 

Elle est gaulée comme une

Star de Music-hall

Elle descend l'escalier

Et ses jambes m'affolent

Moi je sais qu'elle est belle

Et presque tous les soirs

Nos deux corps enlacés

S'étreignent dans le noir

 

 

 

 

 

Mon Elisa

 

Musique et chant : Alain LACUIRE
Paroles : Pascal BLONDIAUX

 

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Tu m'avais laissé gare du Nord
Mon Elisa
C'était l'été, je t'aimais fort
Mon Elisa
Tu disais que t'en avais marre
Du cauchemar
Que tu vivais auprès de moi


Ça fait huit ans que t'es partie
Mon Elisa
Je pense à toi toutes les nuits
Mon Elisa
Y a ton fantôme qui me réveille
Petit soleil
Mais lui ne me réchauffe pas

J'aimais me noyer dans tes yeux
Passer ma main dans tes cheveux
Je voulais garder pour toujours
Ton beau sourire après l'amour


Y a de l'alcool dans mon cafard
Mon Elisa
Y a un requin dans ma baignoire
Mon Elisa
J'attends devant le téléphone
Mais quand il sonne
Au bout du fil, c'est jamais toi

Tu as quitté la Wallonie
Mon Elisa
Tu as rejoins tes galaxies
Mon Elisa
Quand je regarde les étoiles
Y a comme un voile
Qui se dépose sur ma voix

Quelqu'un m'a dit qu'après nous deux
Tu t'es entichée du Bon Dieu
Que tu aurais refait ta vie
A l'ombre de son crucifix

Y a du cafard dans mes requins
Mon Elisa
Y a du foutoir dans mes quatrains
Mon Elisa
Y a de l'alcool dans mes soleils
Qui s’ensommeillent
En gare du Nord, Mon Elisa...
tps://www.youtube.com/watch?v=xYcsqH4NyQE&feature=youtu.behttps://www.youtube.com/watch?v=xYcsqH4NyQE&feature=youtu.be SsS

 

 

 

 

 

FEMINISTE

www.youtube.com/watch?v=BjDOA1ShwRU&feature=youtu.be

 

J'ai des copines chez les bourgeois

Qui tiennent leur couteaux

En levant le p'tit doigt

J'ai des copines chez les prolos

Qui racontent des blagues

A l'heure de l'apéro

J'ai des copines à l'UMP

Qui disent que Sarkozy

Reviendra les sauver

J'en ai même chez les communistes

Mais j'en aurai jamais

Parmi les féministes

 

J'ai des copines dans les châteaux

Royalistes et poudrées

Perruques et talons hauts

J'ai des copines dans les bistrots

Celles qui paient leurs tournées

A tous les alcoolos

J'ai des copines dans les mosquées

Qui croient en ce qu'elles font

Et sont pas toutes voilées

J'ai ai même chez les lepenistes

Mais j'en aurai jamais

Parmi les féministes

 

J'ai des copines chez les homos

J'ai même dormi un soir

Avec un qu'est travelo

J'ai quelques copines mondialistes

Qui croient dans les vertus

Du monde capitaliste

Mais j'en connais qui sont pas pour

Qui ont même fait la bise

A ce bon vieux Zemmour

J'ai même un copine anarchiste

Mais j'en aurai jamais

Parmi les féministes.

 

J'ai des copines dans l'air du temps

Qui ont tiré un trait

Sur le Prince charmant

J'ai des copines qui ont vingt ans

Qui sont persuadées

Que c'était mieux avant

A toutes je leur ai fait la cour

Certaines ont rigolé

D'autres m'ont fait l'amour

Mais y aura jamais sur ma liste

Un seul nom à ranger

Parmi les féministes.

 

 

 

MAJORITE SILENCIEUSE

Paroles et musique : Pascal BLONDIAUX

https://www.youtube.com/watch?v=dOHziRE5_jc

 

 

Je n'étais pas parmi ces gens

Qui l'autre jour ont défilé

Furieux et criant des slogans

Qui ne vous ont pas effrayés

Parce que les manifestations

Je les connais, j'en ai trop vu

Trocadéro, Bastille, Nation,

Jamais contents, toujours cocus



Je fais parti des pauvres glands

La majorité silencieuse

Qui ne croit plus en vos serments

Ni à vos réformes douteuses

Je fais parti des "arriérés"

De ce qui croient qu'un sacrement

C'est quelque chose de sacré

Je suis un con, évidemment



Vous nous parlez d'égalité

De droit pour tous au mariage

Deux femmes, deux hommes, et un bébé

Issu d'un odieux bidouillage

Entre éprouvettes et génétique

Avez vous lu Mary Shelley

Certes, elle n'était pas catholique

Mais elle avait tout expliqué



Je fais parti des pauvres fous

La majorité qui se tait

Celle qu'on méprise, dont on se fout

Qui demain n'ira plus voter

Mais qui donne aux autres sa voix

Et qui vous répond simplement

Qu'avoir Maman et Papa

C'est quand même mieux pour un enfant



Cessez de nous faire des leçons

Et retournez donc à l'école

Même sous le feu de vos canons

Nous dirons NON à vos idoles

Et si à force d'impostures

Et si à force de mépris

Nait cette loi contre nature

Alors nous serons ennemis



Je fais parti des pauvres glands...

__________________________________________________________________________________________________________________

 

LYCANTHROPE

 

 

https://www.youtube.com/watch?v=TajsYeQZti4

 

Je traîne dans Paris

La lune est pleine et moi aussi

Je suis un loup dans la City

Wooo Wooo !!!

 

Lycanthrope improbable

Un peu Garou, un peu minable

Plus d'unité sur mon portable

Wooo Wooo !!!

 

Je cherche après ma louve

que j’emmènerai dans les douves

Du château hanté

Du château hanté...

 

Comme dans un mauvais film

Qui sentirait la naphtaline

Je remonte le boulevard du crime

Wooo Wooo !!!

 

Dans la nuit se dessine

Le corps de ma future victime

Qui vient de garer son Austin

Wooo Wooo !!!

 

Elle deviendra ma louve

Je la grimperai dans les douves

Du château hanté

Du château hanté...

 

Salut, tu viens chérie

Elle me regarde et me souri

Les dents blanches les lèvres rubis

Wooo Wooo !!!

 

Elle s'approche de moi

Me mort en riant aux éclats

C'était la fille de Dracula

Wooo Wooo !!!

 

Elle a flingué ma louve

Et m'a enchaîné dans les douves

Du château hanté

Du château hanté...

 

Il fait froid sur Paris

Plus rien ne s'oppose à ma nuit

La lune est pleine et moi aussi

Wooo Wooo


 

 
 
 
 

TEXTES EN ATTENTE DE MUSIQUES

Pascal BLONDIAUX

 

 

 

 

EPILOGUE POUR CASABLANCA

 

 

Au Rick's café américain

Il y a toujours le vieux pianiste

Qui fredonne du soir au matin

Son répertoire de chansons tristes

 

Les yeux perdus dans l'infini

Il joue avec son vague à l'âme

Pour un fantôme qui est parti

Murmurant play it again Sam...

 

Play it again, Sam

La vieille chanson de leur amour

Play it again Sam

Tu la fredonneras toujours...

 

Au Rick's café américain

Il y a toujours le vieux taulier

Qui prend des paris clandestins

Qui parle peu, ne rie jamais

 

Mais lorsque la foule est partie

Sur le comptoir il boit ses larmes

En écoutant la mélodie

Et en murmurant play it Sam...

 

Play it again Sam,

La vieille chanson de notre amour

Play it again Sam,

Joue là moi jusqu'au petit jour

 

Au Rick's café américain

Il y a toujours le souvenir

De cette femme, et son parfum

Qu'il a fallu laisser partir

 

Les yeux perdus dans son whisky

Et le cœur brûlé par les flammes

L'avion décolle, et c'est la nuit

Sur Casablanca, play it Sam...

 

Play it again Sam,

La vieille chanson de leur amour

Play it again Sam,

Tu la fredonneras toujours...

 

 

 

 

 

 

 

 

JE VEUX...

 

Ils passent à la radio, un chanteur d'aujourd'hui

Qui anone des mots que je ne comprends pas

Il paraît que ça jette dans les boîtes de nuits

Où les « adulescents » se pintent à la vodka

 

C'est pas de la musique, juste du marketing

Ça pass'ra pas l'été, mais les bacs en sont pleins

De ces disques bidons qu'on joue dans les parkings

Pour endormir les gens et rassurer les chiens

 

Je veux des guitares saturés

Je veux des solos qui décollent

Des voix cassées par la fumée

Des cigarettes et de l'alcool

Le maquillage exagéré

Des femmes excitées qui s'affolent

Sexy, vicieuses à en crever

Je veux du cuir, du rock and roll

 

Ces marchands de mélasse ont détruit la musique

La chanson aujourd'hui, ce n'est plus qu'un marché

L'artiste est juste là pour rapporter du fric

Paraît que t'es perdu, si tu chantes en français

 

Mon manager m'a dit, tu dois changer de ton

T'es un peu trop viril, aujourd'hui ça fait peur

Si tu veux réussir à placer tes chansons

T'as pas le choix mon vieux, c'est la loi du « gender »

 

Je veux des guitares saturés

Je veux des solos qui décollent

Des voix cassées par la fumée

Des cigarettes et de l'alcool

Le maquillage exagéré

Des femmes excitées qui s'affolent

Sexy, vicieuses à en crever

Je veux du cuir, du rock and roll